Les errants

Carnet d'artiste

 » .Certes, les migrants croisés le long de la mer, cachés dans les dunes, criant par delà la Manche leur espoir, re-naissent sur ma toile, dans leur immatérialité. Mais je veux aller loin, très loin, aux confins de l’humain, à son essence, à la quête du mystère. Je veux m’arrimer à ses racines. Alors, je rôde dans tous les parages de l’infini, avant de me poser quelque part où l’espace-temps est aboli. L’embryon d’espace qui apparaît sur la toile est à la fois tellurique et atmosphérique. Et là je représente de perpétuels errants… Dire ce peu que nous sommes, ce peu d’êtres, qui iront dans l’oubli, dire la terreur d’une existence dépouillée, jetée nue dans le vide, au bord de notre propre énigme …  »    Christine Bataille

 

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